La chauffe à flamme nue
Nos deux alambics en cuivre de type « Pot Still » sont chauffés à la flamme nue, contrairement à la pratique « moderne » recourant à un serpentin en Inox dans lequel circule de la vapeur. L’eau de vie résultante gagne en complexité et en richesse aromatique.
La distillation lente
Elle favorise l’action indispensable de catalyse du cuivre et permet un meilleur tri des composants lors de leur évaporation dans l’alambic.
Les petits Alambics
Ils produisent un distillat de meilleur qualité en offrant un ratio de surface de cuivre sur volume de liquide distillé plus élevé.
Les fermenteurs en Bois
Contrairement aux fermenteurs en Inox, nos fermenteurs en Pin d’Oregon permettent le développement d’une petite colonie de levures indigènes qui travaillent en complément de la levure fraiche de distillateur utilisée, apportant ainsi plus de complexité et une typicité spécifique liée au lieu de distillation.
Les condenseurs Serpentin
Ils produisent un whisky à la texture plus riche offrant plus de « gras en bouche ».
Le vieillissement en Bord de Mer
L’humidité du bord de mer qui imprègne les chaix favorise le développement d’eaux de vie plus moelleuse, elle permet d’obtenir plus rapidement l’équilibre et la complexité recherchées.
L’air marin ambiant marqué par le sel et l’iode apporte une subtile note maritime au whisky.
La non filtration à Froid
Contrairement à la pratique usuelle en matière de filtration, l’absence de filtration à froid permet de préserver l’intégralité des esters aromatiques contenus dans le whisky.
La préservation de la couleur Naturelle
Nous ne colorons jamais nos whiskies avec du colorant E150, contrairement à ce qui se pratique pour la quasi totalité des whiskies du marché.
Notre credo en matière de fabrication de whisky
Produire un bon whisky relève d’une « alchimie » très délicate : il existe une infinité de recettes et de combinaisons permettant de le faire, sans parler de l’origine et de la qualité très variables des matières premières, ni des caractéristiques du matériel utilisé. Définir une bonne combinaison de ces paramètres est loin d’être évident, c’est pourquoi tous les whiskies ne sont pas égaux.
Durant les neuf années de recherche et de préparation ayant permis la réalisation de Glann ar Mor, nous avons ainsi été amenés à faire un certain nombre de choix dont la synthèse correspond à ce que l’on pourrait appeler notre « credo » en matière de fabrication de whisky. Ce « credo » nous a amené à faire de Glann ar Mor une « distillerie sans compromis », tant dans sa conception même que dans la mise en oeuvre du process de fabrication du whisky que nous avons défini.
Le whisky : une longue tradition Celte
Pour commencer, cette distillerie traditionnelle s’inscrit directement dans la meilleure tradition celte. La distillation du whisky a trouvé son origine et s’est développé dans les régions septentrionales, là où la vigne ne pousse pas mais où se cultive l’orge, matière première des boissons traditionnelles de ces régions : les celtes produisent la bière et le whisky, mais ni le vin ni le brandy qui sont produits dans les régions plus méridionales.
Les premières références clairement établies concernant la fabrication du whisky remontent à 1494 en Ecosse avec un certain John Cor. Mais l’on sait que la tradition de fabrication de l’eau de vie d’orge malté est sensiblement antérieure à cette date. Ce sont très probablement les moines irlandais qui ont apporté aux Ecossais les secrets de la fabrication du whisky.
Ces mêmes moines irlandais sont également à l’origine de nombreux saints vénérés en Bretagne, ayant quitté leurs terres natales pour aller évangéliser celles des Bretons aux Vè, VIè et VIIè siècles. On peut imaginer qu’ils avaient aussi apporté avec eux leur savoir faire concernant la fabrication de l’eau de vie d’orge malté, l’Uisge Beatha, que l’on retrouve en Bretagne en particulier dans la seconde moitié du XIXè siècle.
Parmi les nombreux saints bretons d’origine irlandaise, Saint Maudez présente un intérêt particulier pour nous : fils du roi d’Irlande Erélus, il a débarqué au VIè siècle à Port Béni, à l’embouchure du Jaudy à deux pas de Glann ar Mor, et a laissé son nom à Lanmodez et à l’île Maudez sur laquelle il vécut et qui est située à peine plus loin dans l’embouchure du Trieux.
Légende du vitrail de Saint Maudez :
« Maudez prince Irlandais aborde la Bretagne au VIè Siècle. Il se retirera dans l’isle de St Maudez où il fit plusieurs miracles » (Chapelle Kermaria à Plouha)
Glann ar Mor : une distillerie sans compromis
Authentique distillerie celte, Glann ar Mor est aussi une distillerie artisanale dont la vocation est de produire du whisky d’orge malté en volume limité, sans la moindre concession sur la qualité et l’authenticité. Cet objectif et neuf années de recherche ont amené à concrétiser ce credo par un certain nombre de choix très concrets. A ce titre, Glann ar Mor est une distillerie de whisky réellement unique : elle est probablement la seule à faire la synthèse de toutes ces spécificités sous un même toit.
La distillerie
• Deux alambics différents, tant par leur forme que par leur capacité : l’un optimisé pour la première distillation, l’autre pour la deuxième distillation.
• Forme de la partie supérieure des alambics (« Le chapiteau ») très évasée, dans la vraie tradition celte : indispensable pour le passage de tous les congénères aromatiques qui garantissent la complexité aromatique du distillat. L’objectif est la production d’une eau de vie offrant au départ suffisamment de « gras en bouche », et qui soit riche en congénères aromatiques.
• Chauffe directe des alambics (A « flamme nue ») : eau de vie plus onctueuse et équilibrée qu’avec la chauffe vapeur en serpentins Inox.
• Volume limité des alambics : optimisation du ratio surface de cuivre/volume de charge, favorable à l’élimination des composants indésirables par catalyse avec le cuivre durant la distillation.
• Condenseurs de type serpentin : transformation très progressive des vapeurs d’alcool sur une quarantaine de mètres, par oppositions aux courts condenseurs verticaux.
• Cuves de fermentation en bois (Pin d’Oregon) plutôt qu’en Inox : favorisent durant la fermentation la préservation des composants non levurés, générateurs de congénères aromatiques.
Les matières premières et le process
• Une sélection rigoureuse des meilleures orges maltées.
• Une eau très pure et douce, puisée dans un sous-sol composé d’épaisses couches granitiques.
• Une fermentation de durée prolongée durant l’étape cruciale au cours de laquelle les sucres provenant de l’orge malté se transforment en alcool. La formation des congénères aromatiques, qui sont au cœur même du caractère du futur whisky et qui intervient en même temps, peut ainsi s’enrichir de composants supplémentaires qui ajouteront à sa complexité.
• Une distillation conduite sans hâte : pour un « tri » optimal des différents composants aromatiques et un « cœur de chauffe » ne retenant que le meilleur.
• L’utilisation de fûts de grande qualité, principalement des Bourbon barrels qui permettent d’obtenir les meilleurs résultats, notamment par leur volume limité de 200 l.
• Enfin, et pour mémoire, des conditions climatiques exceptionnelles : très favorables à la qualité et à la rapidité de la maturation.
• Oh !… nous allions presque oublier le plus important dans une distillerie : le chat !
Hermione est la mascotte de Glann ar Mor tout en ayant la lourde responsabilité de la protection de la matière première qu’est l’orge maltée : être souris à Glann ar Mor n’est pas une chose facile à vivre, faites lui confiance !
Inscrivez vous à notre Newsletter pour recevoir toute l’actualité, les nouveautés et les offres de Glann ar Mor :